Objet : Tr: Lettre du Dr Arielle SALON, chirurgienne à Paris à son amie Marisol TOURAINE, ministre de la Santé : Message du 25/10/12 22:35
Lettre du Docteur Arielle SALON, chirurgienne de la main libérale à Paris,
connaissance de la ministre de la Santé Marisol TOURAINE
Marisol,
Je te connais depuis que j'ai dix-huit ans, et j'avais de toi l'idée d'une femme
brillante, mais en ce moment je pense que tu te trompes de cause, et que tu ne fais pas
le bon choix de société. Si tu vas au bout de ton intention actuelle, tu diras tout
simplement adieu à l'excellence française en médecine (et en chirurgie), et ce sera ta
seule responsabilité.
J'ai vu ton film (sponsorisé par la MGEN...) diffusé sur la chaîne LCP : c'est un
tissu de manipulations, c'est tout simplement offusquant pour un libéral qui exerce son
métier avec conviction.
- Tu dis : "les Français en ont assez de payer pour leur santé". La vérité est
masquée : OUI ils en ont assez de payer... bien sûr !!!... mais parce qu'ils payent DEUX
FOIS ! et on se garde bien de le leur expliquer !
> Ils payent une première fois des cotisations obligatoires de Sécurité Sociale,
alors que la sécu ne paye pas les médecins, ou de façon indigne, et qu'il y a un
gaspillage reconnu. N'oublie pas que ce sont les médecins qui font l'excellence de la
médecine actuelle, et non les administratifs !
"Les Français" payent ensuite pour des MUTUELLES, souvent obligatoires, qui se
gavent avec 35 milliards de recettes annuelles quand les honoraires médicaux représentent
tout juste 2,4 Mds... et les transports médicalisés plus de 3 Mds annuels !!!...
Ces mêmes mutuelles qui ont un budget de communication et de fonctionnement
supérieur à ce qu'elles devraient honnêtement rembourser aux cotisants !
- Tu dis : "les Français ne savent pas combien ils vont payer chez leur médecin"...
mais ignores-tu que l'affichage des honoraires est OBLIGATOIRE depuis plus de deux ans,
et que la CPAM vient contrôler à peu près deux fois par an le bon affichage tarifaire
dans nos gros cabinets Parisiens ?
- Tu dis : "l'accès aux soins en tarif opposable est limité", c'est totalement
faux à Paris, les centres hospitaliers sont nombreux et très bien dotés, dans toutes les
disciplines.
Mais VOILA, justement, on arrive au vrai problème : quelle médecine veulent les
gens ?
Toi même ne supportes pas la prise de RDV gérée par une centrale d'appels anonyme à
l'AP, les trois mois d'attente, l'hétérogénéité des compétences des praticiens. Tu es la
première à faire appel à des spécialistes particuliers. Mais quand tu viens te faire
soigner, sais-tu au moins combien ça coûte ? Mon assistante aux petits soins qui te
connait (qui que tu sois d'ailleurs, et bien avant même que tu sois Ministre), et que les
patients dérangent souvent trois fois pour un seul rdv, et qui veulent tout tout de suite
? L'aide opératoire qualifiée pour que les procédures de plus en plus contraignantes de
la HAS soient strictement respectées, la nounou qui va garder mes trois enfants pendant
que je travaille 65 heures par semaine ? 6000 euros d'URSSAF pour mes salariés et moi :
çA TE PARLE ?, et je ne te parle pas de toutes mes autres charges sociales, dès lors que
je suis une petite entreprise !
Tu vois, je vais te faire une comparaison très simple :
Dans Paris, actuellement, toute personne qui a faim peut se nourrir, avec un ticket
restaurant, un ticket repas, etc... Seulement bien sûr, avec un ticket restaurant, ne
compte pas avoir mieux que de la bouffe de cantine.
Mais si tu veux bien manger, que du personnel se décarcasse pour te faire de l'art
en cuisine, ça ne vaudra surement plus un ticket restaurant !
Ton choix de société il est là : Si tu imposes qu'on aille dans n'importe quel
restaurant avec un tarif plafonné, et bientôt un tarif unique - ton TICKET OPPOSABLE quoi
- adieu les chefs étoilés de la cuisine française, adieu l'invention, la création, le
talent culinaire, la compétition, la recherche de l'excellence, le dépassement de soi, la
prise de risque.
Tu n'imposeras pas à un restaurateur haut de gamme de te faire de la grande cuisine
pour un ticket restaurant
De même, l'excellence pour un spécialiste en libéral signifie bien sûr des
salariés, donc des emplois, car nous tous chirurgiens libéraux dans Paris employons un,
deux, trois salariés. Je te rappelle juste que 75% des actes chirurgicaux sont réalisés
en libéral.
Avec ton équivalent de "ticket-médecin" opposable, tu auras une médecine médiocre,
uniformisée, tu auras la cantine, Marisol !
Je vais plus loin dans ton choix de société :
Trouves-tu juste normal, digne, qu'un chirurgien viscéral, bac plus quinze,
concours d'entrée, concours de sortie, (au moins autant d'études que toi au passage)
opère une appendicite et risque la vie de ton enfant pour CENT SOIXANTE DIX BALLES, je
dis bien 170, en tarif opposable ?
Et moi, et nous tous chirurgiens de la main, je devrais opérer ton pouce par
exemple, ou un ophtalmo ta cataracte, pour même pas le prix de ton coiffeur ? pour la
moitié du prix d'une de tes paires de pompes ?
Marisol, ne vois tu pas que c'est INDIGNE ?
Oui Raymond Barre a eu raison, mille fois raison, de créér le secteur deux, il a
compris que si la sécu n'avait pas les moyens de financer les médecins, qui font la
médecine en pratique - ce serait bien de ne pas l'oublier - il fallait permettre de
rémunérer justement un métier difficile et à risques lourds ! Nos "dépassements
d'honoraires" ne sont pas un vol du patient, une goinfrerie coupable, ce sont juste des
honoraires NORMAUX dans le monde actuel avec le niveau de responsabilité qui est le
nôtre.
As-tu déjà dérangé ton plombier pour moins de 200 euros à Paris ? As-tu déjà payé
une heure d'avocat ? Trouves-tu normal qu'un acte chirurgical (après quinze ans d'études,
deux concours, un internat d'esclavage) soit payé en moyenne 200 euros, quand on en est
pénalement responsable, quand on paye entre 8000 et 25 000 euros d'assurance en
responsabilité, quand on a de plus en plus de procédures, quand on travaille 65 heures
par semaine, quand on emploie un à trois salariés ?
Parlons un peu droit du travail et retraite, puisque tu connais bien le sujet :
Je te parle en tant qu'ancien interne et chef de clinique de chirurgie : trouves-tu
normal que l 'on aie tous fait au moins 500 gardes de nuit entière à l'AP, à opérer 24/24
à moins du SMIC horaire toutes les urgences qui se déversent dans les CHU parisiens, sans
même que ce travail de nuit ne soit comptabilisé en salaire ? connais-tu une seule autre
profession qui travaillerait de nuit dans des conditions plus que pénibles, sans
récupération, sans prime de ci ou de ça, sans droit à une retraite anticipée, (cf sncf et
autres...) ?
Connais-tu une seule profession où le point de retraite vient de baisser de 10%
cette année seule, sans que personne ne s'en émeuve ?
Le battage médiatique et la campagne de diabolisation des médecins que vous avez
orchestrée est tout simplement odieuse.
Nous stigmatiser tous parce que 200 praticiens, identifiés sur la place de Paris ne
se conduisent pas bien, c'est de la manipulation détestable.
Il y a des gens cupides dans toutes les professions, y compris en politique.
Quand tu commences à humilier tes médecins, c'est comme si tu humiliais ta Justice
ou ta Police, c'est vraiment moche, et tu en paieras le prix plus tard : tu vas dégrader
le niveau de soins, et tu risques même d'aggraver l'inégalité d'accès aux soins. Sache
que les praticiens de renom ne pourront pas brutalement baisser leur train de vie de
moitié, et qu'ils se dé conventionneront. Jusque là, sans attendre que tu nous le dises,
nous voyions tous au moins 30% de patients en tarif opposable, voire GRATUITEMENT, mais
ces patients n'iront même plus voir des spécialistes dé conventionnés, ils n'auront plus
que l'hôpital comme recours.
Tu te trompes de cible : 99% d'entre nous faisons notre métier avec dévouement et
conviction. Le métier de chirurgien est un métier difficile, que l'on fait par passion,
non pas par cupidité. Comment peux-tu être méprisante au point de nous réduire tous à si
peu de chose ?
Si la Santé te tient vraiment à coeur, occupes toi plutôt de diminuer le gaspillage
dans la gestion des comptes de la Sécu, les fraudes, les redondances administratives,
etc...
Et surtout, sois honnête envers toi-même : tu sacrifies les médecins à l'autel des
mutuelles, là est le vrai problème, l'accueil triomphal que la mutualité t'a réservé en
témoigne, et bien sûr c'est pour des raisons de financements politiques réciproques que
tu te gardes bien de dire.
> Tu vas jusqu'à censurer les interview qui te compromettent dans les médias, nous
commençons tous à en entendre parler. Demande-toi plutôt pourquoi les gens évitent
l'hôpital en dehors de l'urgence, alors que l'hôpital compte des praticiens
extraordinaires, essaie plutôt d'optimiser son fonctionnement, intéresse toi à la Santé
plutôt qu'à la Politique.
Marisol, tache d'être juste, pour l'instant l'idéologie te met des oeillères et tu
ne sortiras pas grandie de ces manipulations de l'opinion.
Préserve plutôt la qualité de ta Médecine !
Avec mon amitié
Arielle
Lettre du Docteur Arielle SALON, chirurgienne de la main libérale à Paris,
connaissance de la ministre de la Santé Marisol TOURAINE
Marisol,
Je te connais depuis que j'ai dix-huit ans, et j'avais de toi l'idée d'une femme
brillante, mais en ce moment je pense que tu te trompes de cause, et que tu ne fais pas
le bon choix de société. Si tu vas au bout de ton intention actuelle, tu diras tout
simplement adieu à l'excellence française en médecine (et en chirurgie), et ce sera ta
seule responsabilité.
J'ai vu ton film (sponsorisé par la MGEN...) diffusé sur la chaîne LCP : c'est un
tissu de manipulations, c'est tout simplement offusquant pour un libéral qui exerce son
métier avec conviction.
- Tu dis : "les Français en ont assez de payer pour leur santé". La vérité est
masquée : OUI ils en ont assez de payer... bien sûr !!!... mais parce qu'ils payent DEUX
FOIS ! et on se garde bien de le leur expliquer !
> Ils payent une première fois des cotisations obligatoires de Sécurité Sociale,
alors que la sécu ne paye pas les médecins, ou de façon indigne, et qu'il y a un
gaspillage reconnu. N'oublie pas que ce sont les médecins qui font l'excellence de la
médecine actuelle, et non les administratifs !
"Les Français" payent ensuite pour des MUTUELLES, souvent obligatoires, qui se
gavent avec 35 milliards de recettes annuelles quand les honoraires médicaux représentent
tout juste 2,4 Mds... et les transports médicalisés plus de 3 Mds annuels !!!...
Ces mêmes mutuelles qui ont un budget de communication et de fonctionnement
supérieur à ce qu'elles devraient honnêtement rembourser aux cotisants !
- Tu dis : "les Français ne savent pas combien ils vont payer chez leur médecin"...
mais ignores-tu que l'affichage des honoraires est OBLIGATOIRE depuis plus de deux ans,
et que la CPAM vient contrôler à peu près deux fois par an le bon affichage tarifaire
dans nos gros cabinets Parisiens ?
- Tu dis : "l'accès aux soins en tarif opposable est limité", c'est totalement
faux à Paris, les centres hospitaliers sont nombreux et très bien dotés, dans toutes les
disciplines.
Mais VOILA, justement, on arrive au vrai problème : quelle médecine veulent les
gens ?
Toi même ne supportes pas la prise de RDV gérée par une centrale d'appels anonyme à
l'AP, les trois mois d'attente, l'hétérogénéité des compétences des praticiens. Tu es la
première à faire appel à des spécialistes particuliers. Mais quand tu viens te faire
soigner, sais-tu au moins combien ça coûte ? Mon assistante aux petits soins qui te
connait (qui que tu sois d'ailleurs, et bien avant même que tu sois Ministre), et que les
patients dérangent souvent trois fois pour un seul rdv, et qui veulent tout tout de suite
? L'aide opératoire qualifiée pour que les procédures de plus en plus contraignantes de
la HAS soient strictement respectées, la nounou qui va garder mes trois enfants pendant
que je travaille 65 heures par semaine ? 6000 euros d'URSSAF pour mes salariés et moi :
çA TE PARLE ?, et je ne te parle pas de toutes mes autres charges sociales, dès lors que
je suis une petite entreprise !
Tu vois, je vais te faire une comparaison très simple :
Dans Paris, actuellement, toute personne qui a faim peut se nourrir, avec un ticket
restaurant, un ticket repas, etc... Seulement bien sûr, avec un ticket restaurant, ne
compte pas avoir mieux que de la bouffe de cantine.
Mais si tu veux bien manger, que du personnel se décarcasse pour te faire de l'art
en cuisine, ça ne vaudra surement plus un ticket restaurant !
Ton choix de société il est là : Si tu imposes qu'on aille dans n'importe quel
restaurant avec un tarif plafonné, et bientôt un tarif unique - ton TICKET OPPOSABLE quoi
- adieu les chefs étoilés de la cuisine française, adieu l'invention, la création, le
talent culinaire, la compétition, la recherche de l'excellence, le dépassement de soi, la
prise de risque.
Tu n'imposeras pas à un restaurateur haut de gamme de te faire de la grande cuisine
pour un ticket restaurant
De même, l'excellence pour un spécialiste en libéral signifie bien sûr des
salariés, donc des emplois, car nous tous chirurgiens libéraux dans Paris employons un,
deux, trois salariés. Je te rappelle juste que 75% des actes chirurgicaux sont réalisés
en libéral.
Avec ton équivalent de "ticket-médecin" opposable, tu auras une médecine médiocre,
uniformisée, tu auras la cantine, Marisol !
Je vais plus loin dans ton choix de société :
Trouves-tu juste normal, digne, qu'un chirurgien viscéral, bac plus quinze,
concours d'entrée, concours de sortie, (au moins autant d'études que toi au passage)
opère une appendicite et risque la vie de ton enfant pour CENT SOIXANTE DIX BALLES, je
dis bien 170, en tarif opposable ?
Et moi, et nous tous chirurgiens de la main, je devrais opérer ton pouce par
exemple, ou un ophtalmo ta cataracte, pour même pas le prix de ton coiffeur ? pour la
moitié du prix d'une de tes paires de pompes ?
Marisol, ne vois tu pas que c'est INDIGNE ?
Oui Raymond Barre a eu raison, mille fois raison, de créér le secteur deux, il a
compris que si la sécu n'avait pas les moyens de financer les médecins, qui font la
médecine en pratique - ce serait bien de ne pas l'oublier - il fallait permettre de
rémunérer justement un métier difficile et à risques lourds ! Nos "dépassements
d'honoraires" ne sont pas un vol du patient, une goinfrerie coupable, ce sont juste des
honoraires NORMAUX dans le monde actuel avec le niveau de responsabilité qui est le
nôtre.
As-tu déjà dérangé ton plombier pour moins de 200 euros à Paris ? As-tu déjà payé
une heure d'avocat ? Trouves-tu normal qu'un acte chirurgical (après quinze ans d'études,
deux concours, un internat d'esclavage) soit payé en moyenne 200 euros, quand on en est
pénalement responsable, quand on paye entre 8000 et 25 000 euros d'assurance en
responsabilité, quand on a de plus en plus de procédures, quand on travaille 65 heures
par semaine, quand on emploie un à trois salariés ?
Parlons un peu droit du travail et retraite, puisque tu connais bien le sujet :
Je te parle en tant qu'ancien interne et chef de clinique de chirurgie : trouves-tu
normal que l 'on aie tous fait au moins 500 gardes de nuit entière à l'AP, à opérer 24/24
à moins du SMIC horaire toutes les urgences qui se déversent dans les CHU parisiens, sans
même que ce travail de nuit ne soit comptabilisé en salaire ? connais-tu une seule autre
profession qui travaillerait de nuit dans des conditions plus que pénibles, sans
récupération, sans prime de ci ou de ça, sans droit à une retraite anticipée, (cf sncf et
autres...) ?
Connais-tu une seule profession où le point de retraite vient de baisser de 10%
cette année seule, sans que personne ne s'en émeuve ?
Le battage médiatique et la campagne de diabolisation des médecins que vous avez
orchestrée est tout simplement odieuse.
Nous stigmatiser tous parce que 200 praticiens, identifiés sur la place de Paris ne
se conduisent pas bien, c'est de la manipulation détestable.
Il y a des gens cupides dans toutes les professions, y compris en politique.
Quand tu commences à humilier tes médecins, c'est comme si tu humiliais ta Justice
ou ta Police, c'est vraiment moche, et tu en paieras le prix plus tard : tu vas dégrader
le niveau de soins, et tu risques même d'aggraver l'inégalité d'accès aux soins. Sache
que les praticiens de renom ne pourront pas brutalement baisser leur train de vie de
moitié, et qu'ils se dé conventionneront. Jusque là, sans attendre que tu nous le dises,
nous voyions tous au moins 30% de patients en tarif opposable, voire GRATUITEMENT, mais
ces patients n'iront même plus voir des spécialistes dé conventionnés, ils n'auront plus
que l'hôpital comme recours.
Tu te trompes de cible : 99% d'entre nous faisons notre métier avec dévouement et
conviction. Le métier de chirurgien est un métier difficile, que l'on fait par passion,
non pas par cupidité. Comment peux-tu être méprisante au point de nous réduire tous à si
peu de chose ?
Si la Santé te tient vraiment à coeur, occupes toi plutôt de diminuer le gaspillage
dans la gestion des comptes de la Sécu, les fraudes, les redondances administratives,
etc...
Et surtout, sois honnête envers toi-même : tu sacrifies les médecins à l'autel des
mutuelles, là est le vrai problème, l'accueil triomphal que la mutualité t'a réservé en
témoigne, et bien sûr c'est pour des raisons de financements politiques réciproques que
tu te gardes bien de dire.
> Tu vas jusqu'à censurer les interview qui te compromettent dans les médias, nous
commençons tous à en entendre parler. Demande-toi plutôt pourquoi les gens évitent
l'hôpital en dehors de l'urgence, alors que l'hôpital compte des praticiens
extraordinaires, essaie plutôt d'optimiser son fonctionnement, intéresse toi à la Santé
plutôt qu'à la Politique.
Marisol, tache d'être juste, pour l'instant l'idéologie te met des oeillères et tu
ne sortiras pas grandie de ces manipulations de l'opinion.
Préserve plutôt la qualité de ta Médecine !
Avec mon amitié
Arielle
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